CAMPAGNES ET REVENDICATION - Page 2

  • CHOIX DU FAUTEUIL ROULANT

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    PLFSS 2020: de vives inquiétudes sur le libre choix des fauteuils roulants

    APF France handicap fait part de ses vives inquiétudes concernant l’article 28 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020. Cet article, actuellement débattu en Séance publique à l’Assemblée nationale, prévoit trois dispositions majeures concernant les fauteuils roulants :

     

    • une nouvelle procédure de référencement sélectif ;
    • le remboursement des fauteuils roulants « remis en circulation », c’est-à-dire d’occasion ;
    • la création d’une consigne fauteuil roulant.

     

     

    Si APF France handicap ne peut que souligner les enjeux de réduire le coût des fauteuils roulants (et par conséquent de supprimer tout reste à charge) et de développer le reconditionnement d’aides techniques, elle se doit de souligner que le référencement (qui conduit à la suppression du remboursement de certains fauteuils) et l'obligation de recourir aux fauteuils reconditionnés (le rapporteur du PLFSS de l’Assemblée nationale s’étant déclaré défavorable aux amendements visant à garantir le libre choix) vont, de fait, pénaliser les usagers.

    Aussi l'adoption des mesures, telles que proposées dans le projet de loi, ne conviennent absolument pas à l’association car elles viennent entraver, le libre choix par les personnes en situation de handicap aux aides techniques dont elles ont impérativement besoin et qui conditionnent leur autonomie.

    APF France handicap demande au gouvernement et aux parlementaires de se mobiliser pour garantir le respect de ce droit fondamental aux personnes en situation de handicap.

     

    > Le référencement sélectif

    Au motif de faire baisser les prix des fauteuils roulants, le gouvernement souhaite mettre en place une procédure de référencement qui ne retiendrait que les modèles proposés aux prix les plus compétitifs.

    Pour APF France handicap, cela limitera forcément le choix des fauteuils roulants pour les personnes et notamment pour celles ayant des besoins spécifiques. Seul l’accès à une large gamme de produits adaptables permet à chaque personne en situation de handicap de trouver le modèle qui lui convient le mieux.

     

    > Le remboursement des fauteuils « remis en circulation »

    A ce sujet, APF France handicap s’inquiète d’un risque d’aller « au moins offrant » (ce qui est déjà le cas pour le matériel neuf) alors qu’il est essentiel de garantir le choix pour les personnes entre un fauteuil neuf (haute qualité, plus d’adaptations) ou un fauteuil reconditionné. APF France handicap demande également d’imposer les mêmes obligations pour les fauteuils d’occasion et pour les neufs (sécurité de matériovigilance, sécurité sanitaire, etc.), en ajoutant une norme spécifique relative au conditionnement des fauteuils roulants d’occasion.

     

    > La création d’une consigne fauteuil roulant

    L’introduction d’une consigne fauteuil roulant est un non-sens qui inflige une double peine aux personnes utilisatrices de fauteuils roulants. Non seulement elles utilisent un matériel qui n’est pas neuf, mais de plus elles devraient payer une consigne qui ne serait pas prise en charge pour celles dont le fauteuil serait « anormalement détérioré » !

    L’association rappelle que les personnes se déplacent dans des environnements très majoritairement inaccessibles et donc générateurs de dégâts importants sur les fauteuils.

    APF France handicap dénonce cette mesure et demande sa suppression.

     

    Toutes ces dispositions posent la question du libre choix de la personne et du décisionnaire final. Est-ce l’Assurance maladie, les mutuelles, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui vont choisir si l’aide technique sera neuve ou d’occasion ?

     

    APF France handicap ne peut accepter cette situation et demande que le libre choix de la personne soit garanti.

    L’association défend l’accès – et le libre choix - à des aides techniques de qualité, durable, sécurisantes et adaptées de manière totalement individualisées, au regard du handicap et de l’état de santé de la personne.

    CONTACT PRESSE :

    Evelyne Weymann

    evelyne.weymann@apf.asso.fr

    01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37

  • MA VILLE EST-ELLE FACILE A VIVRE AU QUOTIDIEN




    Accessibilité et bien-vivre dans la ville : APF France handicap lance une

    consultation nationale avec l’Ifop

     

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, APF France handicap se mobilise pour placer la question de l’accessibilité au cœur de la campagne.

    Car l’accessibilité, c’est l’affaire de tous ! Personnes âgées, parents avec poussette, personnes en situation de handicap, voyageurs avec bagages, etc. : l’association souhaite recueillir le ressenti des citoyennes et citoyens français sur le "bien vivre" dans leur ville en matière de déplacements, d’accès au logement, aux commerces, aux loisirs, aux démarches, …

    C’est pourquoi l’association lance, avec l’Ifop, une grande consultation nationale, en ligne. APF France handicap appelle le grand public à y répondre avant le 30 novembre sur maville.apf-francehandicap.org

  • Journée nationale de mobilisation sur l'accessibilité

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    Le Mercredi 26 Septembre 2018 , APF France handicap a souhaité mettre en place une "journée de mobilisation pour l'accessibilité" pour défendre les droits des personnes en situation de handicap à accéder à un logement accessible et à tout espace recevant du public.

     

    Dans le cadre de cette journée, la délégation de Haute-Loire organise un rassemblement de contestation devant la préfecture en partant de la place du Breuil, au Puy-en-Velay.

     

    Pour un maximum d'impact et de visibilité, il nous semble important de vous y associer, adhérents de APF France handicap et sympathisants, pour défendre les droits de tout à chacun de bénéficier d'un logement accessible.

     

    Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter la Délégation APF France handicap de Haute-Loire.

     

     

     

     

     

  • Ressources des personnes en situation de handicap : l’APF réveille la majorité !

    Alors que plus d’un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté, l’APF se mobilise toute la semaine pour dénoncer la précarité dans laquelle ces personnes continuent de vivre.

    Loin de progresser, les ressources des personnes en situation de handicap ont été dégradées ces derniers mois pour nombre d’entre elles : la revalorisation annoncée de l’AAH (allocation adulte handicapé) ne concerne pas l’ensemble des bénéficiaires et n’interviendra que fin 2019 ; les personnes en emploi titulaires d’une pension d’invalidité perdent la prime d’activité et les bénéficiaires de pension d’invalidité sont impactés par la hausse de la CSG.

    Afin qu’aucune personne en situation de handicap ne vive plus sous le seuil de pauvreté, l’APF appelle à la création d’un revenu individuel d’existence.

     

    • Une aggravation de la précarité des personnes

    Annoncée en septembre dernier par le gouvernement, la revalorisation de l’AAH à 900€ aurait dû être une avancée. Elle cache une réalité bien moins satisfaisante ; le gouvernement a, en effet, décidé de réduire le périmètre et le nombre des bénéficiaires.

    Ainsi de nombreuses personnes ne pourront pas bénéficier de cette augmentation :

    • Les allocataires de l’AAH vivant en couple ne bénéficieront pas d’augmentation de leur pouvoir d’achat, les nouveaux modes de calcul neutralisant la revalorisation. Sauf pour les couples qui sont tous deux en situation de handicap.

    Comment accepter que les choix de vie et sentimentaux soient ainsi limités ?

     

    • Les bénéficiaires du complément de ressources perdront jusqu’à 90€ par mois s’ils sont éligibles à la majoration pour la vie autonome, mais plus de 179€ s’ils ne le sont pas.

    Cette perte de pouvoir d’achat est inacceptable !

    Les bénéficiaires de l’AAH ne sont pas les seuls à être impactés par ce recul du pouvoir d’achat, les titulaires de pensions d’invalidité sont également touchés durement par les décisions du gouvernement.

    A partir de juin, ils seront victimes de la suppression de la prime d’activité et subiront une perte de 158€ par mois en moyenne.

    A laquelle il faut ajouter, depuis le 1er janvier, la hausse de la CSG qui diminue un certain nombre de pensions de plusieurs dizaines d’euros par mois.

     

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    • Les demandes de l’APF

    Face à cette situation inacceptable, l’APF demande au gouvernement

    • l’annulation de la suppression de la prime d’activité pour les bénéficiaires de pension d’invalidité ;
    • la suppression des mesures relatives à l’AAH (modification des plafonds de ressources pour les couples, fusion des deux compléments ressources) ;
    • la suppression de la prise en compte des revenus du conjoint dans la base de calcul de l’allocation adulte handicapé.

    L’association souhaite également que la question de la pauvreté des personnes en situation de handicap soit prise en compte dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et demande l’ouverture d’un chantier de lutte spécifique contre la pauvreté des personnes en situation de handicap.

    L’APF rappelle son objectif : Zéro personne en situation de handicap sous le seuil de pauvreté (1015€/mois).

    Elle demande la création d’un revenu individuel d’existence.

    Des mobilisations sont à suivre sur les réseaux sociaux avec le #RéveilleTonDéputé